Enseignement catholique du Gard

Rencontres inter-écoles : bien plus que du sport

(Un article Midi Libre)

Les écoles nîmoises Saint-Vincent et Saint-Stanislas se sont retrouvées les 11 et 12 mai à Bezouce à l’école Notre Dame pour deux jours de compétitions amicales, une initiative a permis à environ deux cents élèves de se rencontrer et de se mesurer lors de journées sportives mémorables.

Jeudi 11 mai, une centaine d’élèves de CM1 et CM2 ont pris part à diverses épreuves de course, mêlant football, basketball, vitesse et agilité faisant preuve d’un esprit sportif exemplaire, s’encourageant mutuellement et se donnant à fond dans chaque épreuve. À l’issue d’un tournoi de foot et de basket-ball le directeur des trois écoles a remis les coupes du challenge Dictée et du rallye Mathématiques à la classe de CM1 gagnante des deux défis intellectuels que s’étaient lancés les quatre classes.

Vendredi 12 mai, une centaine d’élèves de CE1, CE2 et CM1 ont pris le relais avec des épreuves adaptées à leur âge et à leurs capacités (jeux de lancer, courses de vitesse). Les élèves ont donné le meilleur d’eux-mêmes et ont été applaudis par leurs camarades tout au long de la journée.

Cette initiative a été un franc succès, permettant aux élèves de développer leur esprit sportif et leur sens de la compétition tout en renforçant les liens inter-écoles, permettant aux élèves de se dépasser, de s’essayer à de nouvelles activités physiques, tout en favorisant les rencontres inter-écoles et la cohésion entre les élèves.

“Ces journées sportives sont un temps fort de l’année scolaire, qui permet aux élèves de se surpasser et de vivre des moments inoubliables avec leurs camarades. Nous sommes fiers de leur engagement et de leur esprit sportif”, déclarait le directeur en remerciant enseignants pour l’organisation et élèves qui ont représenté fièrement leur école.

Des élèves repartis avec des souvenirs plein la tête et médailles individuelles.

Identité de genres : Des fiches pour mieux accompagner.

Le 16 Mai les APS du diocèse ont travaillé à la réception du document du SGEC intitulé “Questions relatives à l’identité de genre : éléments de discernement pour l’École catholique”.

Comment accompagner les jeunes et les familles, mais aussi les classes, les équipes enseignantes… Et surtout comment concilier convictions personnelles, obligations légales et tradition d’accueil inconditionnel du jeune ? Ce document est là pour nous aider dans ce processus de discernement éminemment délicat.

Cette brochure sur l’identité de genre entend aider les responsables de l’Enseignement catholique dans ce processus de discernement éminemment délicat. Retrouvez-la en téléchargement ci-dessous.

Initiales n°269 : Tous invités à la fête !

Le numéro de mars de la revue “Initiales” éditée par le service national de la catéchèse et du catéchuménat pour accompagner les ados dans la foi, est consacré à la fête :
Qu’est-ce que faire la fête ? Pourquoi est-ce vital ? Faire la fête, est-ce que ça ne s’apprendrait pas ?
De la connaissance de nos traditions, à l’organisation de fêtes, ce nouveau numéro d’Initiales vous invite à revisiter le sens de la fête, à redécouvrir les fêtes chrétiennes et vous propose de vivre la fête ! Ces propositions pastorales sont souvent très belles, très intérieures. À la fin de cette année, pourquoi ne pas laisser éclater notre joie et fêter ce que nous aurons vécu au fil des mois avec les jeunes dans nos établissements ?

Retrouvez sur le site du SNCC un descriptif de ce numéro, l’édito et le lien pour s’abonner ou commander la revue.

Nîmes : l’école de la Valsainte au cœur d’une expérience pédagogique unique en France

(Pour les abonnés, retrouvez l’intégralité de ce dossier sur le site du Midi Libre)

Depuis ce lundi 3 avril, tous les élèves de primaire de l’école privée de la Valsainte participent à une expérience unique en France, menée par les chercheurs d’Unîmes, afin d’allier activité physique et acquisitions des notions fondamentales. Ou quand apprendre devient un jeu d’enfant. Sur le mur blanc de la salle de pierre, de gigantesques personnages sympathiques dansent sur une musique entraînante, enchaînant les mouvements avec un sourire communicatif. Face à eux, les petits visages des élèves de la classe de CE1/CE2, de l’école de la Valsainte,  sont concentrés. Un pas sur le côté, un bras qui s’élève au-dessus de la tête, on plie les genoux et on saute. En rythme, les enfants reproduisent avec attention la chorégraphie de ces drôles de personnages animés.

Apprendre en s’amusant

Ce n’est pas une partie de Just dance, et si ça y ressemble, l’enjeu et les bénéfices de cette séance d’un nouveau genre seront tout autres. En effet, pendant trente minutes (tous les jours de d’école à partir de ce lundi 3 avril, NDLR), les 24 élèves vont enchaîner, danse, passes et lancers de balles, et exercices de mathématique ! La matière choisie par Marjorie Eymard (il est aussi possible de choisir entre le français, l’anglais, les sciences, etc. NDLR), l’institutrice de la classe, qui en collaboration avec l’équipe de recherches d’Unîmes en charge de ce projet unique en France, a décidé de faire plancher en mouvement ses élèves sur les calculs. ça s’appelle la littératie physique. Et ça permet de favoriser les apprentissages au quotidien chez les 6/ 11 ans (et chez tout le monde plus largement d’ailleurs).

Développer la coopération et l’estime de soi

Une problématique chère au cœur d’Aurélie Goncalves chercheuse en santé publique en Staps et directrice du département formation et promotion des activités physiques sportives et artistiques de l’Université de Nîmes à la tête de l’expérience. Néanmoins, c’est l’obligation, annoncée en juillet dernier, pour les professeurs des écoles d’inclure 30 minutes d’activités physiques dans les programmes des journées qui a précipité la mise en place de l’étude in situ. “La problématique globale et générale pour tous les professeurs des écoles de France est devenue : comment promouvoir les 30 minutes d’activité physique à l’école primaire tout en favorisant les apprentissages chez les 6/11 ans ?”, constate la chercheuse.
C’est au Canada, au Québec précisément, que l’équipe nîmoise pense avoir trouvé une piste qui pourrait devenir une réponse innovante et concrète à l’épineuse problématique : la technologie Lü. Un ordinateur dont les images projetées sur la paroi d’une salle sont capables de détecter les contacts sur le mur. C’est ainsi que les élèves de Marjorie Eymard, balles entre les mains, découvrent la joie des soustractions ludiques. Sur le grand mur, des soustractions leur sont proposées. Les enfants doivent à l’aide d’un ballon viser et tirer sur le bon résultat. L’occasion de travailler la motricité, la concentration, la précision et les calculs évidemment. Et à observer les immenses sourires qui illuminent les petits visages, pas de doute. Ils adorent ! Et leur maîtresse aussi. “Même si j’ai fait une formation pour intégrer les 30 minutes d’activité physique dans la journée, ce n’est pas toujours évident “, constate Marjorie Eymard. “Cette machine comme nous l’appelons ici, c’est vraiment un plus. Les apprentissages se font par le jeu et les enfants apprécient. On espère l’avoir au quotidien”. 

Enthousiasme partagé par Claudine Averseng, la directrice de l’institut qui espère aussi voir le projet devenir pérenne : “Nous allons mener l’étude durant trois semaines. Tous les jours, toutes les classes de l’école auront accès à la machine durant 30 minutes. Nous observerons si l’on peut constater chez les enfants une amélioration de l’esprit de collaboration, une augmentation de l’attrait pour la matière travaillée avec Lü, la concentration, l’estime de soi, etc.”, détaille Aurélie Goncalves. “Si tout cela est satisfaisant et que l’appel à projet est concluant nous espérons pouvoir proposer Lü dans trois écoles de Nîmes dès la rentrée prochaine”.