Pratiquer une activité physique quotidienne contribue au bien-être et à la santé, conditions fondamentales pour bien apprendre. Le ministère chargé de l’éducation nationale s’engage, en collaboration avec Paris 2024 et le mouvement sportif, à ce que chaque élève bénéficie d’au moins 30 minutes d’activité physique quotidienne dans toutes les écoles primaires quand l’EPS n’est pas inscrite au programme de la journée.
Martine Bacher est une passionnée de dessin. Après avoir enseigné dans une école au Laos pendant deux ans, elle s’engage à la Ligue pour la Lecture de la Bible pour les enfants et adolescents. En plus de réaliser des illustrations de livres, elle réalise, avec son mari Henri Bacher, des illustrations en vidéos que l’on peut retrouver sur YouTube. Vous trouverez ci-dessous l’une de ces animations qui raconte aux enfants de 6 à 11 ans l’histoire de l’Ascension et de la Pentecôte.
Depuis plusieurs années, conformément à son projet de formation intégrale de la personne, l’Enseignement Catholique cherche à promouvoir une véritable prise en compte de l’EARS (éducation affective, relationnelle et sexuelle) dans tous les établissements. Dans le Gard, le directeur diocésain a décidé que cette question serait le grand chantier des années à venir. Pour ce faire, à la rentrée 2023, il a constitué un groupe de travail sur l’EARS qui rassemble des enseignants, chefs d’établissement, APS, responsables de vie scolaire et parents d’élèves.
Afin de sensibiliser largement les communautés éducatives à cette question, le groupe de travail organise une journée diocésaine de l’EARS. Elle se tiendra le mercredi 22 Mai à Nîmes, dans les locaux du second degré de l’Institution D’Alzon. Cette journée, que nous espérons être la première d’une longue série traitera notamment de l’exposition des enfants et des ados à la pornographie. Ce sujet important concerne tous nos établissements et ce, dès l’élémentaire. Un récent rapport de l’Arcom (autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) rappelle en effet que 21% des garçons de 10-11 ans fréquentent au moins une fois par mois des sites hébergeant des contenus pornographiques (ils sont 51% des 12-13 ans et 60% des 14-15 ans), tandis que 10% des mineurs les fréquentent quotidiennement …
Chaque chef d’établissement est invité à participer à ce rendez-vous du 22 mai, en invitant un membre de son équipe sensibilisé à l’éducation affective. De plus, tous les APS du diocèse sont également conviés.
Mme Amélie Laurent, conseillère conjugale et familiale et intervenante en EARS, dirigeant l’AVRAS, un organisme de formation toulousain spécialisé dans l’accompagnement des jeunes, des parents et des professionnels en EARS, ainsi que M. Tanguy Lafforgue, thérapeute et coach spécialisé dans l’accompagnement de la porno-dépendance à Aix-en-Provence, accompagneront notre journée.
Nous demandons aux parents d’accompagner l’entraînement à la lecture quotidiennement pour les élèves de CP. Rarement, leur action répond à notre attente d’enseignant. Une expérience d’ateliers de parents a été mise en place à l’école Notre-Dame de Pont-Saint-Esprit. Les deux enseignants qui l’ont menée, Chrystelle Ramière et Pierre Forte, nous la présente :
A l’école Notre Dame de Pont Saint Esprit il y a 2 classes de CP. Les effectifs sont équivalents. Depuis de nombreuses années nous travaillons en binôme pour les classes de cycle 2 et en particulier pour les classes de CP. La méthode de lecture que nous employons est la méthode « Léo et Léa » qui est une méthode syllabique à laquelle nous avons ajouté les gestes BOREL MAISONNY pour donner une entrée supplémentaire pour les enfants en difficulté. Ces gestes ainsi que le livre scanné ont été mis en ligne à disposition des parents. Dans le livre du maître de la méthode, page 15, il est mentionné : « L’enseignant(e) doit renoncer à la dénomination alphabétique des lettres et utiliser les phonèmes tels qu’ils doivent être prononcés isolément. Leur description permettra de s’y mettre sans problème. La dénomination des lettres viendra ensuite. » Lors de la réunion de classe, que nous avons menée ensemble dans un premier temps, nous avons expliqué le principe de la méthode qui était de partir du phonème pour pouvoir constituer des syllabes puis des mots. Nous avons bien dit aux parents qu’il fallait partir du son que l’on entend et pas du nom de la lettre. Si on part du nom de la lettre, AIME – EU fait AIMEU et pas « me ». Même après plusieurs réunions de début d’année scolaire le nom des lettres revenait très souvent, parasitant l’apprentissage de la lecture pour quelques enfants… Les réunions individuelles ne nous permettaient pas de résoudre ce problème… Nous avions quelques parents mais aussi quelques enfants assez angoissés par les devoirs à la maison. Nous n’arrivions pas à vraiment les rassurer… Nous avons voulu mettre la totalité des élèves en situation de devoirs comme ils le font à la maison mais dans la classe en notre présence. Nous avons donc choisi de prendre 4 enfants par classe avec leurs parents et de les réunir dans la même classe durant 30 min. Après un petit temps théorique, avec un rappel qu’ils pouvaient s’appuyer sur les gestes BOREL MAISONNY et le manuel mis en ligne, (10 minutes environ) nous avons demandé aux parents de se mettre en situation. Nous avons regardé comment les parents procédaient et nous leur avons donné des conseils personnalisés. Les parents se sentaient bien plus impliqués que lors de la réunion de classe car ils posaient bien plus de questions concernant la lecture. Nous avons constaté une plus grande sérénité des parents et des enfants à l’égard des devoirs. L’entrée avec le nom de la lettre a disparu et l’apprentissage s’en est trouvé bien amélioré. Nous avons eu des retours très positifs des parents suite à cette expérience. A l’avenir nous envisageons de continuer ces ateliers en début d’année scolaire. Nous souhaitons les étendre à des notions fondamentales de la numération.