Mois : novembre 2023

Séminaire des chefs d’établissement du Gard à Lyon

Du dimanche 22 au mardi 24 octobre, 33 chefs d’établissement de notre diocèse, autour de l’équipe de la DDEC, et accompagnés par Monseigneur Brouwet, ont participé à un séminaire de travail à Lyon.

Le séjour a commencé par une belle après-midi à découvrir quelques secrets de la capitale des Gaules, de la basilique de Fourvière aux cours et traboules du Vieux Lyon, grâce à des guides très appréciées. Il s’est poursuivi par une messe à Sainte Blandine où nous avons pu goûter à la joie d’une communauté accueillante, chaleureuse, dynamique et priante, avant de rejoindre une célèbre brasserie lyonnaise pour un temps de convivialité bien mérité.

Le travail a commencé le lundi, lors d’une journée passée avec M. Michel Younès, doyen de la faculté de théologie de l’université catholique de Lyon, spécialiste de la théologie chrétienne des religions et islamologue. Son intervention, d’une très grande qualité a donné à chacun de nouvelles bases pour commencer à mieux comprendre l’Islam. Il a également ouvert une réflexion visant à éclairer les enjeux que le contexte actuel de diversité fait peser sur notre vocation à l’accueil de tous, et la mission éducative enracinée dans notre caractère propre.

À l’issue de cette réflexion, chacun repart conscient qu’il reste encore beaucoup de travail à mener, notamment au sein de nos communautés éducatives, en s’appuyant sur le concret de nos situations, pour articuler au mieux une véritable culture du dialogue et notre identité d’école catholique.

En plus de la richesse du travail mené, ces séminaires réguliers, organisés par la DDEC et quelques chefs d’établissements, permettent à tous les participants de faire vraiment communauté et de nous enrichir en créant un esprit de famille et une culture commune qui servent notre réseau d’établissement.

Rendez-vous l’année prochaine pour un séminaire à …. Séville !

Merci à tous !

Les tables de multiplication, ça s’apprend… à l’école !

https://theconversation.com/anxiete-face-aux-maths-comment-aider-un-enfant-a-la-surmonter-202390

Nombre d’enfants, de jeunes, sont anxieux face aux maths. Cette anxiété trouve très certainement sa source dans les expériences négatives dans des situations mathématiques peut-être trop complexes, s’éloignant un peu trop de la Zone Proximale de Développement de l’élève. L’étayage devient alors incertain, inadapté, l’élève est en peine… se démobilise… parfois abandonne et nourrit cette peur des maths qui l’envahira à chaque fois qu’il sera de nouveau confronté à une “épreuve” mathématiques.

Notre cerveau fonctionne ainsi : il mémorise les situations en les associant aux émotions ressenties. Dès que nous nous retrouvons dans une situation similaire, l’émotion négative ressurgit inconsciemment et nous envahit. L’anxiété parasite alors nos pensées et impacte nos performances mentales (cf. Yerkes et Dodson, courbe de la performance en fonction du stress, 1906). Cette situation, commune, a été observée chez de nombreux jeunes et adultes ainsi que chez des enfants dès l’âge de 5 ans.

Comment alors aider un enfant à surmonter cette anxiété ? Comment accompagner l’apprentissage des tables de multiplication, par exemple, pour un élève qui ne présenterait aucun trouble des apprentissages ? Le BO n°2 du 12 janvier 2023 cible des priorités pour le cycle 3 sur 3 champs : calculer – résoudre des problèmes et construire les fractions puis les décimaux.

Une réponse qui complète le champ du calcul nous est proposée par l’académie de Normandie, Seine-Maritime plus précisément. La Mission Maths 76 met à notre disposition un “Tour de la question consacrée au calcul mental” :

https://prim76.ac-normandie.fr/les-tables-de-multiplication-ca-s-apprend-a-l-ecole

De nombreuses idées à découvrir, expérimenter, mettre en oeuvre pour permettre aux enfants de dépasser cette anxiété en leur offrant, en classe, des temps de mémorisation, de rappels de l’information, de feedbacks… Autant de propositions qui les mettront et/ou les re-mettront en confiance par la mobilisation fréquente de leur attention et des informations mémorisées. Pour un élève qui ne présente aucun trouble des apprentissages ou dysfonctionnement cognitif, stockées durablement dans la mémoire à long terme, les tables de multiplication seront automatisées. L’élève pourra alors compter sur ses connaissances pour aborder plus sereinement les situations mathématiques… Un motif d’anxiété, un facteur de stress levé dans sa vie d’élève !

“Ce qui mobilise un élève, l’engage dans un apprentissage, lui permet d’en assumer les difficultés, c’est le désir de savoir et la volonté de connaître.” Philippe MEIRIEU

La flamme Sc’Olympique à l’école Jeanne d’Arc de Bellegarde !

(Article issu du site Midi Libre)

Présente pour quelques jours sur le territoire gardois, la flamme sc’olympique porte les valeurs de l’Olympisme d’école en école.

Partie de Marseille le 9 octobre 2023, la flamme sc’olympique va, d’école en école, traverser le Gard jusqu’au 10 novembre et la France jusqu’à Paris, avec un maximum d’établissements volontaires.

Un champion paralympique pour transmettre la flamme

À l’initiative de Delphine, enseignante de la classe de CE1 à l’école Jeanne-D’arc de Bellegarde, qui coordonne le parcours dans le département et dont le projet pédagogique est basé sur les jeux olympiques 2024, ce mardi 7 novembre au matin, c’est donc dans la cour de l’école que David Maillard, champion paralympique d’escrime et ambassadeur de Paris 2024 a remis cette flamme aux enfants de la maternelle à la primaire.

Ils avaient, pour l’occasion, revêtu des tee-shirts aux couleurs des anneaux olympiques et ont représenté ces derniers dans la cour de l’école. Les primaires sont ensuite partis autour du lac afin de reproduire à nouveau les anneaux. C’est autour d’un bon déjeuner que s’est achevée cette mobilisation nationale. La flamme est ensuite repartie pour de nouvelles aventures, notamment du côté de Nîmes.