École Saint-Baudile : Les JO 2024 en fil rouge

Au côté du skieur, les écoliers présente le drapeau des JO.

(Article issu du Midi Libre à retrouver sur le site de l’école)

Dès la rentrée de septembre, l’école Saint-Baudile a institué un fil rouge Jeux Olympiques, une flamme symbolique étant ainsi allumée. Avec le soutien de Sabine Azais, directrice de l’établissement privé, Céline Dumas, l’institutrice en charge de ce projet, sollicite, tout au long de cette année, des sportifs pour parler de leur discipline. « L’idée est de travailler avec toutes les valeurs de l’olympisme, les valeurs humaines… », précise la directrice. Chaque enseignant mène des actions dans sa classe. « Ce qui est aussi important, c’est de travailler le français à l’oral, à l’écrit, on essaye de tout relier, c’est un thème qui est transversal », explique Céline Dumas. Vendredi matin, l’école a donc accueilli le skieur de fond, François Soulier, qui a notamment participé aux JO d’hiver de Turin en 2006 et de Vancouver en 2010, avant de se reconvertir en coach sportif.

Rencontre avec le skieur de fond François Soulier Toute la matinée, le skieur, de classe en classe, a joué le jeu, avec gentillesse et bienveillance, expliquant ses motivations : « J’ai commencé le ski à l’école en CP, et ensuite avec mon père, on en faisait les weekends. J’habitais à la montagne en Andorre ». Il a ensuite répondu à un questionnaire en une dizaine de points, établi par les enseignants, que lisent les élèves lors de chaque rencontre avec les sportifs, histoire d’en savoir plus sur le régime alimentaire, le statut du sportif, le rythme des entraînements, la préparation aux compétitions, la gestion du stress et des blessures …

« Pour les enfants, le fait de voir, en vrai un sportif de haut niveau, c’est magique ! sourit l’institutrice. En mars prochain, nous emmenons les grands de la classe de CM1-CM2 visiter le parc olympique à Barcelone. Pour les plus petits qui restent à l’école, on fera une semaine banalisée autour de l’Olympisme avec, chaque jour, une discipline différente grâce à un partenariat avec la ville de Nîmes et des intervenants sportifs.”